Vos questions nombreuses montrent que nous nous trouvons face à un enjeu qui touche tout le monde et qui est essentiel pour l'avenir. Avant d'y répondre, je voudrais préciser que notre travail ne visait ni à trouver un consensus mou ni à faire des propositions clivantes, mais bien à aboutir à un plan d'action permettant de répondre aux enjeux sociaux et économiques de notre pays.
Le chômage touche massivement les jeunes non diplômés. Le taux de chômage de ces jeunes est aujourd'hui de 50 % ; le taux de chômage se réduit avec l'élévation du niveau de diplôme : il est de 25 % chez les diplômés de l'enseignement secondaire et de 12 % chez les diplômés de l'enseignement supérieur (10 % pour les titulaires de masters, 6 % pour les docteurs et 4 % pour les ingénieurs). Malheureusement, il manque encore un outil global qui permette d'informer les étudiants et futurs étudiants sur les conditions d'insertion de chacune des formations.
L'identification des métiers et des compétences professionnelles dont nous aurons besoin dans les prochaines années est un exercice difficile compte tenu de leur évolution très rapide. Nous devons y associer les acteurs économiques et mettre l'accent sur le développement des compétences transversales.