Certains sujets, comme la gestion des déchets, peuvent susciter une forte adhésion, mais à faible intensité. En revanche, quand il s'agit de sécurité, l'intensité est là. Les différences d'appréhension sont également une question d'éducation. J'ai vanté l'eau pure de Mulhouse, mais les rayons remplis de packs de bouteilles de Cristalline n'ont pas pour autant disparu des supermarchés, une partie de la population pensant que l'eau ne peut être bonne qu'en bouteille. Il nous reste du chemin à parcourir. Le consensus est suffisamment fort pour que nous avancions. J'ai cru très tôt en la démocratie participative, à condition de ne pas la faire passer avant la démocratie représentative. C'est un levier à ne pas négliger pour encourager nos concitoyens à s'engager sur ces sujets.