Monsieur Griset, pourquoi avoir lié la perte de vitesse de l'apprentissage et l'augmentation du nombre de contrats aidés, notamment les contrats d'avenir ? Par ailleurs, j'ai toujours plaidé pour des statistiques sexuées. Selon une note de la Délégation aux entreprises, les femmes ne représentent qu'un tiers des contrats d'apprentissage. Or les économistes savent tous que la croissance potentielle repose beaucoup sur l'insertion des femmes dans la vie active, qui a un effet macroéconomique avéré. Pourquoi sont-elles moins nombreuses dans ces filières ? Est-ce parce que les formations ne leur sont pas adaptées ?