Bravo à la jeunesse d'avoir donné du tonus à cette rencontre ! De fait, il serait difficile de parler apprentissage sans les jeunes. M. Barki, qui habite à dix kilomètres de chez moi, a déclaré qu'il fallait rendre la main aux entreprises. Je crois que les deux mondes ont chacun leur légitimité, et qu'ils doivent coopérer. Avant tout, les jeunes doivent recevoir une formation de base, qui en fasse des citoyens. Or il manque à cette table ronde un représentant de l'Éducation nationale ! Comment prétendre que celle-ci est sourde à tout dialogue si on ne l'invite pas à y participer ? Les chiffres que vous avez donnés sur le coût des apprentis par rapport à celui des scolaires ne correspondent pas aux miens. En 2006, un apprenti coûtait plus cher à la collectivité nationale qu'un scolaire.