Intervention de Joël Labbé

Commission des affaires économiques — Réunion du 14 octobre 2015 à 10h30
Audition de M. André Yché président du directoire de la société nationale immobilière

Photo de Joël LabbéJoël Labbé :

Je reviendrai sur deux points très particuliers que vous avez évoqués dans votre exposé. Je vous remercie d'avoir souligné que l'arrivée des migrants pouvait jouer un rôle de catalyseur dans la recherche de réponses adaptées. Mais quelle solution trouver pour les déboutés du droit d'asile qui ne pourront tous être ramenés chez eux et qui sont pris en charge par les milieux associatifs, lorsqu'ils ne se retrouvent pas à la rue ? À cet égard, la structure Emmaüs, que j'avais accueillie dans ma commune en leur réservant un zonage négocié dans des conditions en-dessous du prix du marché des terrains, peut réaliser un travail formidable ! D'autre part, on a longuement débattu sur l'habitat léger lors des débats de la loi ALUR et les décrets d'application sur cette question sont tout à fait décevants. J'ai, à cet égard, été appelé par un maire d'une commune rurale du nord du Morbihan au sujet de dix familles qui vivent, de leur plein gré, en sous-bois. Du fait de leur situation, il nous faut interdire ces habitats. Or, ces personnes se revendiquent en phase avec les exigences de la lutte contre le dérèglement climatique et je ne peux que leur donner raison sur ce point. Un tel phénomène, encore marginal, tend à s'étendre en France. Ces démarches constituent autant de réponses aux besoins de logement et de formes d'aménagement du territoire, puisqu'il s'agit de familles avec enfants.

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