Intervention de Manuel Valls

Réunion du 15 octobre 2015 à 15h00
Questions d'actualité au gouvernement — Situation à air france

Manuel Valls, Premier ministre :

Alain Vidalies a rappelé quelle est la situation de la compagnie. Les discussions ont repris la semaine dernière. L’entreprise et les organisations syndicales doivent prendre ensemble des initiatives appropriées : c’est une condition nécessaire pour renouveler la négociation, pour préparer un avenir autre que la réduction des ambitions ou la mort d’Air France. Rappelons que des compagnies nationales ont déjà disparu dans d’autres pays.

C’est au sein de l’entreprise et de ses instances – j’ai rencontré les trois secrétaires des comités représentatifs dans lesquels siègent les représentants des salariés – que ce dialogue doit avoir lieu, dans un esprit de responsabilité. La mise en œuvre du plan de repli prévoyant la suppression de 2 900 postes n’est pas une fatalité. Nous avons déjà eu l’occasion de le dire, il n’y a pas de changement de la part du Gouvernement. C’est parce qu’il n’y a pas eu d’accord des pilotes sur les premières propositions que ce plan de repli a été élaboré. Si toutes les parties reviennent autour de la table, on peut éviter sa mise en œuvre. Tout doit être fait pour cela. Chacun doit assumer ses responsabilités et regarder avec lucidité la situation d’Air France.

Oui, monsieur le sénateur, le dialogue doit se poursuivre, car nous avons besoin d’une grande compagnie aérienne portant fièrement le pavillon français ! Le dialogue social, c’est ne jamais refuser de serrer la main de l’autre, ne jamais refuser de se parler pour avancer ensemble. §La société, plus que jamais, a besoin de dialogue et d’esprit de responsabilité.

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