Monsieur le sénateur, vous l’avez rappelé, le tribunal administratif de Nantes a rejeté au mois de juillet l’ensemble des recours qui avaient été déposés contre les arrêtés préfectoraux autorisant le lancement des travaux du futur aéroport du Grand Ouest, à Notre-Dame-des-Landes. Cette décision confirme que le projet est conforme au droit et que les procédures encadrant la réalisation des projets d’infrastructures ont été respectées.
La réalisation du projet, déclaré d’utilité publique en 2008, peut donc reprendre. Ce projet, soutenu par l’ensemble des collectivités territoriales, est nécessaire au Grand Ouest, pour des raisons économiques. Contrairement à ce qu’on peut entendre dire ici ou là, il est également bon pour l’environnement, car l’actuel aéroport de Nantes est au contact de trois zones Natura 2000, dont le réservoir à oiseaux du lac de Grand-Lieu. Il est nécessaire enfin pour la préservation de la qualité de vie des populations : à l’heure actuelle, 42 000 personnes sont survolées par les avions décollant de l’aéroport de Nantes-Atlantique ou y atterrissant, et ce chiffre est en constante progression.
La décision du tribunal administratif est d’application immédiate. Le projet va donc pouvoir se poursuivre normalement, en concertation, bien évidemment, avec les collectivités locales et la Commission européenne, dans un souci d’exemplarité écologique et dans le respect scrupuleux des procédures nationales et communautaires.
Je vous répondrai très directement, comme j’ai déjà eu l’occasion de le faire à Jean-Marc Ayrault, à Christophe Clairgeau, à Jacques Auxiette et à Johanna Rolland, qui, comme d’autres élus, soutiennent ce projet.
Notre pays est un État de droit. Une fois que la justice a tranché, ses décisions doivent être mises en œuvre. Le Gouvernement ne peut pas accepter qu’une minorité d’opposants radicalisés fasse obstacle à l’intérêt général et à l’application des décisions de justice.