L’État accompagnera donc la mise en œuvre des procédures juridiques en cours.
L’agression, à la fin du mois d’août, d’une patrouille de militaires de la gendarmerie qui prêtait son concours à un huissier dans le cadre d’une procédure classique d’expulsion, sans rapport avec le projet lui-même, est inacceptable, tout comme le vol récent de marchandises dans un poids lourd en transit.
C’est pourquoi, monsieur le sénateur, Aéroports du Grand Ouest a entamé une procédure de référé auprès du président du tribunal d’instance s’agissant de l’occupation de la maison que vous avez évoquée. L’ordonnance d’expulsion sera exécutée dès qu’elle aura été rendue.
Je peux comprendre que l’on s’oppose au projet de manière pacifique, mais le Gouvernement ne cèdera jamais face aux intimidations d’une minorité d’individus ultra-violents. Très honnêtement, monsieur le sénateur, il est vain de polémiquer sur les propos du Président de la République. Nous continuerons de faire appliquer les lois de la République, à Notre-Dame-des-Landes comme ailleurs. Nous soutenons ce projet, qui se fera.