Ma question s'adresse à Mme la ministre du travail, de l'emploi, de la formation professionnelle et du dialogue social.
Madame la ministre, ma questions porte, encore une fois, sur les difficultés rencontrées par les jeunes, tous territoires confondus, et plus encore par les ultramarins, dans la recherche d’un indispensable stage ou d’un incontournable contrat d’apprentissage.
On a assisté à une chute de 3, 2 % du nombre de nouveaux contrats d’apprentissage en 2014 par rapport à 2013, bien que la part des apprentis plus diplômés continue de croître, particulièrement en Martinique. Le faible potentiel d’accueil de tissus économiques dominés par des micro-entreprises peut expliquer cette réalité ultramarine.
En effet, le tissu économique de la plupart des territoires ultramarins comprend de très petites entreprises qui ne sont pas nécessairement outillées pour accueillir un jeune en alternance ou l’embaucher. Il faut donc les sensibiliser à une démarche d’embauche citoyenne et les accompagner dans les différentes phases.
Je ne saurais manquer d’évoquer succinctement les initiatives qui ont déjà été prises localement.
L’université des Antilles et le groupe Bernard Hayot ont souhaité répondre aux enjeux du marché en créant la fondation « Agir ensemble pour la formation et l’emploi », dont l’objectif principal est de professionnaliser les formations des étudiants et des lycéens.
Dans son avis et rapport intitulé Le travail des étudiants, le Conseil économique, social et environnemental préconise le développement, au sein des universités, des emplois occupés par des étudiants. Ceux-ci doivent y être formés, évalués et suivis de façon telle que l’université qui les emploie puisse traduire l’activité exercée en compétences acquises et développées.