Il est utile aux entreprises, parce qu’il permet véritablement de former les jeunes aux compétences dont elles ont besoin ; il est utile aux jeunes, parce qu’il permet à 70 % d’entre eux de trouver un emploi. Les apprentis d’aujourd'hui sont les chefs d’entreprise de demain, notamment dans l’artisanat.
C’est pourquoi nous avons lancé, avec les partenaires sociaux et les régions, une mobilisation en faveur de l’apprentissage, en particulier dans les TPE et les PME : 200 millions d’euros supplémentaires sont alloués aux centres de formation en 2015 et l’aide « TPE jeunes apprentis » est opérationnelle depuis le 1er juin.
Concrètement, nous avons constaté, au cours des derniers mois, une augmentation de 6, 5 % du nombre des entrées en apprentissage. Nous n’avions pas connu un tel résultat depuis quatre ans.
Ces mesures sont particulièrement adaptées à l’outre-mer.
Je me suis rendue en Martinique, où j’ai pu mesurer les difficultés et le manque d’information des chefs d’entreprise. Depuis le 1er septembre, en lien avec Patrick Kanner, nous avons confié à six jeunes en service civique la mission d’informer les chefs d’entreprise sur tous les dispositifs qui ont été mis en place : le pacte de responsabilité et de solidarité, le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, l’aide « TPE jeunes apprentis ». Cette démarche fonctionne particulièrement bien depuis un mois. Je souhaite la développer dans tous les territoires d’outre-mer. C’est à mes yeux essentiel.