Il revient à notre dispositif d’appui au commerce extérieur d’épauler nos entreprises en intervenant non seulement auprès des grands groupes, mais aussi auprès des PME. Notre diplomatie économique devrait conclure avec l’Iran des coopérations qui faciliteront la vie des affaires tout en accroissant notre influence.
À ce titre, nous vous adressons ces quelques suggestions, qui correspondent d’ailleurs parfois à des demandes qui nous ont été exprimées sur place.
Tout d’abord, il convient d’apporter le soutien de notre expertise à l’Iran pour restaurer ses circuits bancaires et améliorer son environnement des affaires, en matière de droit, de fiscalité ou de lutte contre la corruption.
Ensuite, il faudrait accompagner sur le plan technique, si elle se confirme, la candidature iranienne à l’Organisation mondiale du commerce, l’OMC.
De plus, il serait bon de mettre en œuvre une coopération entre les services français et iraniens chargés du tourisme. On nous a adressé des requêtes très précises à ce sujet, que Mme Demessine pourrait évoquer plus précisément que moi. Le potentiel iranien est considérable et, dans ce domaine, notre savoir-faire a toutes les chances de s’y épanouir.
Enfin, il faut envisager un plan de jumelages entre les chambres de commerce et d’industrie iraniennes et françaises – c’est également une demande qui a été formulée. En la matière, les attentes sont réelles. Cette coopération décentralisée nous apparaît comme un important levier de succès.
Naturellement, toutes ces initiatives ne doivent en aucun cas nous empêcher de parler franchement avec l’Iran de la situation problématique, au regard de nos valeurs, des droits de l’homme dans ce pays. Ainsi, nous aurons plus de chances d’en accompagner les évolutions, que nous souhaitons naturellement positives !