Nos choix, quels sont-ils ?
Face à un monde chaotique dans lequel les crises s’ajoutent aux crises, nous refusons ce que j’appellerai la « diplomatie girouette » – personne ici n’est concerné ! –, qui ne sait pas fixer ou garder un cap, qui procède par à-coups et même parfois par coups, qui confond l’audace du verbe et le courage dans l’action, une diplomatie que l’on pourrait résumer en empruntant le beau mot de Danton à propos de Vergniaud : « Il parle, et il croit qu’il a agi. »