Lors de la récente assemblée générale des Nations unies – ce point n’a pas été souligné, notamment par la presse ! –, nous avons organisé une rencontre inédite du quartet, élargi cette fois-ci aux acteurs arabes clés ainsi qu’aux partenaires européens ; c’est ce que j’ai appelé le « groupe international de soutien ».
Nous considérons que ce nouveau format, que nous ne voulons pas abandonner, est susceptible de contribuer à redessiner un horizon politique, en poussant les parties concernées à reprendre les négociations, en vue, espérons-le, de les faire aboutir.
Ce groupe international de soutien pourrait se fixer trois objectifs précis : des mesures de confiance à objectif immédiat pour apaiser les tensions ; un soutien collectif à la réconciliation palestinienne ; l’élaboration de garanties et de compensations internationales dont chacune des parties aura besoin pour signer l’accord espéré.
En novembre dernier, j’avais indiqué devant l’Assemblée nationale – et j’ai eu l’occasion de le répéter devant le Sénat – que, si cette ultime tentative de solution négociée n’aboutissait pas, alors, la France prendrait ses responsabilités, en reconnaissant l’État palestinien. Je renouvelle aujourd'hui cet engagement du haut de cette tribune.