Par leur cruauté, ces images ont fait fortement réagir et nous amènent à nous interroger sur le suivi des recommandations adressées à la France.
Alès n’est peut-être pas un cas isolé. En effet, en 2013, l’Office alimentaire et vétérinaire européen dénonçait de graves non-conformités, des insuffisances de personnel et de formation, un manque de contrôles, une protection animale défaillante et des risques sanitaires dans les abattoirs de volailles et de lapins.
En avril 2015, un nouveau rapport critiquait l’ensemble de la filière d’abattage, en pointant notamment l’absence de contrôles. Les réponses apportées par les autorités sont faibles, compte tenu de la gravité des faits !