Intervention de Alain Vidalies

Réunion du 20 octobre 2015 à 14h30
Questions d'actualité au gouvernement — Route du littoral à la réunion

Alain Vidalies :

Madame la sénatrice, il s’agit en effet d’un projet extrêmement important, dont le coût est de 1, 6 milliard d’euros. Sa réalisation est indispensable car, actuellement, la route dite « de la falaise » supporte un trafic de 50 000 véhicules par jour et connaît des effondrements, représentant 10 000 tonnes de roches par an. Un vrai risque existe donc, y compris celui d’un effondrement de la falaise.

Sur le plan financier, je rappellerai que c’est la région de La Réunion qui assure la maîtrise d’ouvrage, et non l’État. Ce dernier n’intervient que dans le financement. À ce propos, je vous confirme, madame la sénatrice, que l’État respecte le protocole signé en 2010.

Aujourd’hui, nous faisons face à une difficulté, que vous avez d’ailleurs signalée : à la fin du mois d’août, nous avons été informés de la nécessité d’importer 200 000 tonnes de roches de Madagascar pour pouvoir poursuivre les travaux. Certains, considérant que ce n’était pas prévu initialement, estiment qu’il faut renoncer au projet.

Les expertises que nous avons commandées montrent que si les travaux d’enrochement ne sont pas menés avant la période des cyclones, nous courrons le risque d’un effondrement, lequel provoquerait une pollution massive de l’océan.

Alertée par le préfet, Mme la ministre de l’écologie, du développement durable et de l’énergie a donc délivré des prescriptions extrêmement précises pour permettre l’acheminement de ces 200 000 tonnes de roches.

S’agissant des procédures en cours, madame la sénatrice, il ne s’agit que d’enquêtes préliminaires et nous sommes évidemment très attentifs à l’évolution du projet, sur les plans environnemental et financier.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion