Nous avons voulu engager cette réforme dans la concertation avec les représentants des avocats. Nous dialoguons avec eux depuis trois ans. Ce sont eux qui ont proposé qu’il n’y ait pas de contribution directe de la part des avocats. En effet, ainsi que vous l’avez rappelé, 16 % des avocats assurent 84 % des missions de l’aide juridictionnelle ! C’est un facteur de précarisation de la profession.