Le SGDSN doit notamment remplir une mission de veille stratégique sur les zones de crise, dont nous avions d'ailleurs demandé le renforcement après avoir constaté une insuffisante préparation face aux crises du Moyen-Orient. Comment le SGDSN travaille-t-il sur ce sujet et coopère-t-il avec l'ancienne direction des affaires stratégiques du ministère de la défense ? Avec quels effectifs ? À la suite des attentats de janvier, vous avez également mis en place une capacité permanente de veille sur la prévention du terrorisme. Y-a-t-il déjà des résultats ?
Par ailleurs, la menace nucléaire, radiologique, bactériologique et chimique (NRBC) et en particulier la menace bactériologique et chimique, arme du faible, est malheureusement, dans la période actuelle, de nature à susciter de très fortes inquiétudes. Quelles dispositions sont prises à ce sujet ? Y-a-t-il une coopération européenne ?