Ensuite, il y a la mise en œuvre. Celle-ci passe par une couverture décentralisée du continent africain et par l’utilisation de l’ensemble du bouquet des énergies renouvelables. Ces politiques devront être menées en relation étroite avec les dirigeants africains, mais aussi avec les peuples de l’Afrique.
La plus grande transparence sera de rigueur, afin que les moyens alloués ne soient pas détournés et que ce développement, s’il suscite une économie, ne soit pas là pour permettre aux multinationales de continuer à distribuer des dividendes de manière indécente.
Le développement du continent africain suppose également l’évolution vers la souveraineté alimentaire. Il ne peut y avoir de développement sans accession à la souveraineté alimentaire. Il faut pour cela que cesse l’accaparement des terres aux fins d’y pratiquer des monocultures arrosées de pesticides, certaines visant à produire du carburant – c’est honteux ! – ou des cultures OGM pour engraisser les firmes de l’agrochimie, tout cela au détriment des cultures vivrières. Le développement de l’Afrique doit être global.