Je voudrais rappeler, en tant que membre de l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe, qu'il existe au sein de cette assemblée un Réseau parlementaire pour le droit des femmes de vivre sans violence, auquel j'appartiens. Nous avons récemment procédé à un état des lieux de la mise en oeuvre, par les parlements nationaux, de la Convention du Conseil de l'Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique, dite convention d'Istanbul. Dans ce mécanisme de suivi, il existe deux organismes : le comité des parties à la Convention, qui comprend des parlementaires des différents États membres, et un groupe d'experts indépendants. Il s'agit du Groupe d'experts sur la lutte contre la violence à l'égard des femmes et la violence domestique (GREVIO), qui a tenu tout récemment sa réunion inaugurale à Strasbourg. Chaque année, ce groupe d'experts indépendants évaluera les mesures, notamment d'ordre législatif, prises par les États pour donner effet à la convention et établira un bilan d'étape.
Compte tenu de mon implication dans le suivi de la Convention d'Istanbul, j'apprécierais beaucoup d'être associée au groupe de travail qui s'est constitué au sein de notre délégation, car ce sujet des violences faites aux femmes m'intéresse tout particulièrement.