Intervention de Yannick Vaugrenard

Commission des affaires économiques — Réunion du 28 octobre 2015 à 9h30
Contenu des différentes actions du programme d'investissements d'avenir et leur avancement — Audition de M. Louis Schweitzer commissaire général à l'investissement

Photo de Yannick VaugrenardYannick Vaugrenard :

Merci Monsieur le Commissaire général pour à la fois la clarté de vos propos et l'esprit d'avenir qui a animé votre présentation. Je tenais à saluer votre clarté et le nombre de projets que vous entendez soutenir et ce, dans des délais qui ont été singulièrement raccourcis. Vous vous êtes rendu à Saint-Nazaire pour soutenir l'entreprise STX en apportant un financement de 3.800.000 euros abondant un budget annuel global de l'ordre de 10,5 millions d'euros. Tout cela n'est pas rien ! Comme vous l'avez indiqué, le site de Saint-Nazaire présente un tissu de coopérations avec les PME locales. De manière concrète, STX va ainsi participer à la réduction des besoins énergétiques des grands paquebots et bénéficier en cela d'un temps d'avance sur ses principaux concurrents européens et du Sud-Est asiatique, ces derniers risquant de devenir prochainement concurrentiels dans le secteur des paquebots de croisière. Je voulais aussi saluer votre action en faveur d'une start-up située en Loire-Atlantique et qui a élaboré un système de stabilisation des navires tout en améliorant leur pilotage. Ce système, qui répond aux critères d'excellence et d'innovation, devrait, dès décembre prochain, être embarqué, à titre expérimental, dans le vaisseau Thalassa d'Ifremer.

J'ai une première question sur la mise en place des projets dont les délais sont parfois trop longs. Le PIA 3 va-t-il conduire à l'augmentation du nombre d'organismes, au risque de complexifier le paysage institutionnel ? Ma seconde question porte sur la formation et fait suite à l'annonce du Président de la République de nouveaux financements dans ce domaine. Comment allez-vous mettre en oeuvre ce nouvel accent porté sur la formation ? Allez-vous créer de nouvelles filières ou comptez-vous vous limiter à celles qui existent déjà ? Ma troisième et dernière question concerne le financement des start-ups. Il est plus aisé d'en assurer l'amorçage dans les pays anglo-saxons qu'en France du fait, notamment, de la frilosité du système bancaire dans notre pays. Les conseils régionaux, compte tenu de leurs compétences réaffirmées dans le domaine économique, peuvent jouer un rôle prépondérant en matière d'avances remboursables et de subventions. Mais une telle codécision ne va-t-elle pas provoquer l'allongement des délais ?

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