Plus de climat ne doit pas vouloir dire, en effet, moins de développement. Sur les quatre milliards d'euros supplémentaires, il y a deux milliards pour le climat et deux milliards pour le développement classique. Dans la réalité des choses, il ne faut pas opposer les deux. Ainsi, si vous financez une centrale électrique propre dans un pays en développement, vous faites les deux, mais je vous rejoins totalement. D'accord aussi pour éviter le saupoudrage car on est moins visible politiquement et l'effet de levier est moindre. Nous y veillons et nous nous concentrons sur l'Association internationale de développement (AID) et le Fonds africain de développement (FAD). Votre question sur le Fonds de solidarité pour le développement (FSD), c'est un jeu d'écritures si je puis dire, d'entrées et de sorties d'argent, dont nous pouvons vous fournir les détails. Sur le sujet récurrent des dons et des prêts, nous pensons que l'équilibre actuel est le moins mauvais, compte tenu des fortes contraintes budgétaires. On ne peut pas se permettre dans ce contexte d'augmenter massivement les dons. Personnellement, je n'idéalise pas les dons pour diaboliser les prêts.