Tout en comprenant l'appel au rééquilibrage entre dons et prêts d'aide au développement que formulait tout à l'heure Henri de Raincourt, je crois que les meilleurs dons que nous puissions faire aux pays que nous aidons à se développer, ce sont les prêts à taux bonifié. Ces prêts peuvent avoir un puissant effet de levier sur le développement économique. À cet égard, je note qu'il serait opportun que l'accès aux prêts proposés par Proparco, notamment en Afrique, soit rendu aussi aisé que l'accès à ceux qu'offre l'AFD.
Par ailleurs, le risque démographique qui pèse sur le monde me paraît au moins aussi important que le danger climatique. Si l'Afrique doit voir doubler sa population d'ici 2050, tous les effets du développement s'en trouveront annulés ! C'est un enjeu majeur ; comment notre politique d'aide au développement le prend-elle en compte, en termes de planning familial ?