Nous sommes actuellement en train de négocier avec Expertise France son contrat d'objectifs et de performances. Pour 2016, il est notamment prévu une dotation de 3,85 millions d'euros à l'établissement s'agissant uniquement du programme 110. Tous les opérateurs doivent contribuer à l'effort de redressement de nos finances publiques, mais j'entends bien votre intérêt particulier pour celui-ci...
La mesure de l'efficacité de notre aide publique au développement est un vieux sujet ; il n'en est pas moins essentiel. L'APD constitue sans doute la politique publique dont l'évaluation est la plus difficile à mener. Cependant, les indicateurs mis en place dans le cadre de la LOLF, les évaluations conduites par l'AFD et les mesures d'impact des banques multilatérales financées par la France constituent un ensemble significatif pour cerner cette efficacité. Nous y sommes très attentifs.
Je partage tout à fait le point de vue de M. Joyandet sur les prêts d'aide au développement. Lorsque ces prêts sont pratiqués à bon escient, ils jouent un effet de levier qui maximise l'aide. C'est le développement économique qui permet de faire avancer les pays aidés. La synergie qui existe en ce domaine entre l'AFD et sa filiale Proparco sera préservée dans le projet en cours d'élaboration avec la Caisse des dépôts.
L'évolution démographique est assurément un sujet d'importance. De nombreux programmes de notre aide au développement s'y rattachent, par exemple dans le secteur de l'éducation et de la jeunesse. Pour ce qui est précisément fait en matière de planning familial, il faudrait se rapprocher du ministère des affaires étrangères et de l'AFD. La focalisation actuelle sur les enjeux climatiques, liée à la proximité de la COP 21, ne nous fait pas oublier les autres risques.