Il n'y a pas lieu d'opposer démographie et climat : les risques climatiques ne font qu'amplifier les difficultés. Les pays les plus vulnérables à cet égard sont les pays les plus pauvres. Des mesures d'adaptation sont nécessaires pour répondre aux migrations que le changement climatique risque d'entraîner - on parle de 200 millions de réfugiés climatiques à l'horizon 2050 ; vous avez évoqué la contribution française au dispositif envisagé en la matière. Par ailleurs, compte tenu des dégâts que le changement de climat est susceptible d'occasionner - leur montant pourrait atteindre 1 000 milliards de dollars en 2050 -, une réflexion a-t-elle été entreprise avec les sociétés d'assurances et de réassurance ?