Au mois de septembre dernier, un véritable élan de solidarité s’était manifesté à la suite des images terribles de familles syriennes fuyant les combats. Lors de la réunion des élus locaux, le 12 septembre, vous vous étiez engagé, monsieur le ministre de l’intérieur, à soutenir les communes volontaires pour garantir de bonnes conditions d’accueil de ces populations. À peine six semaines plus tard, c’est au mieux par un appel téléphonique lapidaire du préfet ou par simple voie de presse que les maires apprennent l’arrivée imminente d’un groupe de réfugiés de Calais !