Amiral, l'actualisation de la loi de programmation militaire va permettre de combler les retards, notamment en matière de conditions opérationnelles et d'entretien programmé des matériels. On sait qu'il va être très long de combler les déficits.
On sait aussi que l'accent va prioritairement être mis sur le matériel des OPEX. Les heureux élus seront les hélicoptères, au détriment de la préparation et de l'entraînement.
Certes, le fait que les missions sont en ce moment peu diversifiées permet peut-être d'attendre, mais il faut être prêt pour affronter d'autres menaces.
Par ailleurs, on a expliqué l'échec du tir du M51 en 2013 par une faiblesse industrielle. Depuis, on est passé au M51-2, et une nouvelle version, le M51-3, est à l'étude pour équiper les sous-marins à l'horizon 2020, soit trois versions en dix ans.
Quel est le montant des crédits engagés pour le M51-3 ? Pourquoi nos missiles doivent-ils évoluer aussi vite dans le temps ?