Amiral, pensez-vous couvrir convenablement nos zones économiques exclusives dont 85 % sont dans le Pacifique, et sinon à quelle date ?
Le maintien en conditions opérationnelles de vieux matériels comme les hélicoptères Alouette coûte-t-il plus cher que le neuf ? J'ai l'impression qu'on les reconstitue comme le feraient des collectionneurs de voitures anciennes. Pouvez-vous nous préciser le coût ?
Deux mots de la mission Corymbe, à propos de laquelle je me suis rendu sur zone. Je dois témoigner de l'organisation du Togo. Jacques Legendre m'a confirmé que cela se passe de la même façon à Cotonou. J'ai été étonné de découvrir plus de cent navires marchands derrière la darse, avec une marine bien formée, dont 80 % des officiers étaient d'anciens élèves de l'École navale.
Grâce à votre travail de synchronisation avec les marines africaines, on assiste à une réorganisation de la circulation maritime dans ces pays. Une partie du commerce se fait déjà à Lomé et à Cotonou. Je pense que les voies maritimes vont changer et je m'en réjouis !
Enfin, certaines primes, comme les primes de déménagement, ne parviennent pas assez vite aux personnels mutés à Fort-de-France ou ailleurs. Une réflexion est-elle en cours ? Des avances sont possibles, mais la diffusion de l'information est-elle suffisante pour que les marins en bénéficient ?