Nous nous souvenons tous des difficultés rencontrées par M. Macron, dans cet hémicycle, pour faire admettre par son propre camp l’intérêt de l’épargne salariale, pour les entreprises comme pour les salariés. Ce fut un très grand moment de la vie parlementaire !
Vous vous étiez finalement laissé convaincre pour les entreprises de cinquante salariés au moins, mais pas pour les autres. Pourtant, les entreprises de moins de cinquante salariés aspirent à se développer, et l’épargne salariale n’est pas un outil inutile de ce point de vue : elle représente aussi un moyen pour les entreprises de se procurer des fonds propres.
Je sais très bien que l’association du capital et du travail est une notion qui a connu moult vicissitudes au cours de l’histoire… §Toujours est-il que, aujourd’hui, opérer une distinction entre les entreprises selon qu’elles comptent plus ou moins de cinquante salariés n’a pas de sens. Si l’on veut aider les PME et les PMI, il faut leur donner les moyens de se doter de fonds propres et leur offrir un dispositif attractif.
Même à l’occasion d’un débat budgétaire, il n’est pas inutile de faire un peu d’économie…