Le débat qui nous réunit ce soir fait l’objet d’une procédure tout à fait exceptionnelle. En effet, avant les représentants des différents groupes politiques s’exprimeront les représentants de six commissions et de trois délégations. Cette procédure tient au travail tout à fait remarquable engagé, depuis plus d’un an, à la demande du président Gérard Larcher, par la quasi-totalité des instances de la Haute Assemblée.
Le groupe de travail sur le suivi des négociations climatiques internationales, présidé par notre collègue Jérôme Bignon, était à l’origine un groupe de travail interne à la commission de l’aménagement du territoire et du développement durable, ensuite élargi à l’ensemble des autres commissions et délégations sénatoriales.
La commission de l’aménagement du territoire et du développement durable a procédé à de nombreuses auditions et conduit des missions en France et à l’étranger. Ont également participé à ces travaux la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, la commission des affaires économiques, la commission des affaires sociales, la commission des affaires européennes, ainsi que trois délégations, à savoir la délégation aux droits des femmes et à l’égalité des chances entre les hommes et les femmes, la délégation sénatoriale à l’outre-mer et la délégation sénatoriale aux collectivités territoriales et à la décentralisation, dont je veux saluer l’important travail, destiné à montrer l’impact des dérèglements climatiques sur nos territoires et le rôle de ces derniers dans la lutte contre le réchauffement climatique. Par ailleurs, les groupes d’amitié ont inclus dans leurs programmes d’accueil et de déplacements à l’étranger un volet consacré au climat et un autre dédié au développement durable.
Je ne serais pas exhaustif si je n’évoquais pas les colloques importants qui se sont tenus au Sénat ; je pense notamment au colloque sur les religions et l’environnement. Dans quelques semaines, nous accueillerons, dans le cadre de l’Union interparlementaire, des représentants des parlements du monde entier, qui adopteront une déclaration commune. Toutes ces initiatives témoignent de la volonté de la Haute Assemblée de s’impliquer dans la préparation de la COP 21.
Par cette mobilisation, le Sénat a fait la preuve de son engagement sans réserve dans la lutte contre les effets des dérèglements climatiques, dont nous percevons déjà les conséquences dans un certain nombre de nos territoires.