Intervention de René Vandierendonck

Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du Règlement et d'administration générale — Réunion du 18 novembre 2015 à 8h35
Loi de finances 2016 — Mission « sécurité » - examen du rapport pour avis

Photo de René VandierendonckRené Vandierendonck :

Je n'hésite pas en tant que socialiste, lorsque l'on doit revenir sur des éléments qui jusqu'alors n'ont pas été suffisamment pris en compte par ma formation politique pour lutter contre l'insécurité, je pense par exemple aux questions de déchéance de nationalité, à reconnaître qu'il faut changer de position. Dans le même état d'esprit, j'ai trouvé la position récente d'Alain Juppé très courageuse, lorsqu'il considère que la droite a fait une erreur en n'augmentant pas le nombre de fonctionnaires de police entre 2007 et 2012. Je pense qu'il faut beaucoup de modestie sur ce type de sujet. Il faut aussi, comme en matière de réforme territoriale, chercher les convergences sur cette question de la sécurité. Regardons le spectacle donné à l'Assemblée nationale hier pendant la séance de questions d'actualité au Gouvernement. Ne donnons pas le même spectacle. Les postes supplémentaires annoncés hier vont se concrétiser sur le terrain, de nouveaux fonctionnaires de police et de gendarmerie vont être affectés. Alors, de grâce, évitons-nous un vote qui apparaitrait comme un recul, d'autant plus que votre position est plutôt favorable, sous réserve de voir les nouveaux crédits promis être inscrits. Cela n'aurait pas la même valeur que la réserve : cela montrerait que sur l'essentiel, une convergence est possible.

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