Je suis réservé, monsieur Collombat, sur l'idée d'une mutualisation entre les services de la présidence de la République et ceux de Matignon. Il est sage, à mon sens, que les fonctions et les missions soient clairement définies. Il est un seul cas où la mutualisation me semble absolument nécessaire, c'est celui que j'ai évoqué au sujet de la sécurité des systèmes d'information, afin de parvenir à une efficacité maximale contre les cyber-attaques.
Je prends acte du rappel de M. Portelli et rend hommage à ses qualités d'historien.
À M. Bonhomme, j'indique que le nombre de véhicules électriques à la présidence de la République est de treize sur un ensemble de 91 véhicules du parc automobile. Leur part est passée de 2 % en 2012 à 15 % aujourd'hui. Il paraît difficile, en tout état de cause d'étendre ce parc électrique, sachant que l'autonomie de ces véhicules est limitée. S'ils engendrent, bien évidemment, des économies de carburant, il faut aussi prendre en compte la dépense en énergie électrique.