Monsieur le Président, avant de passer au vote sur les crédits de la mission, je souhaitais répondre aux interrogations formulées par notre collègue Roland Courteau sur les CTI. L'article 53 du projet de loi de finances prévoyait de modifier la gouvernance de ces centres, afin qu'ils soient davantage rattachés à l'État. Mais l'Assemblée nationale a tempéré cette évolution et maintenu les professionnels à la direction des CTI, dans le cadre d'un financement par taxes affectées. L'avenir de ces structures essentielles pour les TPE et PME, et celui de leurs 3 200 collaborateurs, est donc assuré.
Pour répondre à Mme Marie-Noëlle Lienemann, j'indique que les prêts à la robotisation s'élèvent à 350 millions d'euros dans le cadre du PIA, dont 98 millions ont été d'ores-et-déjà engagés et décaissés. S'agissant du dispositif de suramortissement qui représente 500 millions de dépenses fiscales par an, je rappelle qu'il cible la modernisation de l'outil de travail ; 100 millions d'euros reviendront à l'industrie en estimation basse, 300 millions en estimation haute.
Bpifrance fait déjà beaucoup et les résultats sont impressionnants. S'il doit y avoir des correctifs pour résoudre certaines difficultés, il faut bien entendu les apporter.