Je vous propose à présent de nous prononcer sur le contrat d'objectifs et de moyens de Radio France. Non pas sur l'avis du rapporteur, mais sur le contrat lui-même. Nous comptons 28 votes défavorables, 5 abstentions et 20 voix favorables.
Le 2 décembre, la Commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat examinait la proposition de loi garantissant l’égal accès à la restauration scolaire votée en mars à l’Assemblée nationale. Cette proposition de loi n’aurait dû être qu’une formalité puisqu’elle prévoit l’inscription dans la loi d’une jurisprudence solide et l’affirmation d’une notion constitutionnelle : l’égalité devant le service public.
Pourtant, ce mercredi, les sénateurs de la commission éducation ont émis un avis défavorable sur ce texte, avant le vote définitif en séance le mercredi 9 décembre. Dans son communiqué de presse, la commission affirme être attachée à l’égalité entre les élèves, juge que le nombre de commune qui ne respectent pas le principe d’égalité est minime et ajoute qu’il ne s’agirait pas d’ajouter une charge supplémentaire aux communes.
Face à de tels arguments e »n qualité de président départemental de la FCPE 65 je m'interroge. Comment un nombre minime de communes pourrait engendrer une montée des dépenses nécessitant pour les sénateurs de s’opposer à ce texte ?
Je m’indigne que des élus de la République puissent s’opposer à un texte visant à garantir l’égalité entre les élèves, sur des principes uniquement comptables et gestionnaires, puisqu’il s’agit bien de cela.
Pour de nombreuses familles fragilisées socialement, la restauration scolaire est le seul repas équilibré quantitativement et qualitativement de la journée notamment au Nord de notre beau département. A l'heure de la refondation de l'école, la qualité de l'apprentissage ne peut être compromise par une absence de repas.
Dois-je vous rappeler que d’après l'UNICEF, en France un enfant sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. J'appelle les sénateurs à reconsidérer les implications de ce texte dans le quotidien des familles avant le vote en séance prévu mercredi 9 décembre. La FCPE demande à tous ses militants d'interpeller leurs sénateurs au plus vite sur cette question cruciale.
Il s’agit d’un combat mené par la FCPE depuis de nombreuses années. Cette proposition de loi répond à une grande attente parmi les parents d’élèves, car enfin, ils n’auraient plus à se battre pour inscrire leur enfant à la cantine scolaire.
Paul DIDELOT président départemental de la FCPE des Hautes Pyrénées
Vous trouvez ce commentaire constructif : nonneutreoui
Le 09/12/2015 à 18:10, DIDELOT Paul a dit :
Le 2 décembre, la Commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat examinait la proposition de loi garantissant l’égal accès à la restauration scolaire votée en mars à l’Assemblée nationale. Cette proposition de loi n’aurait dû être qu’une formalité puisqu’elle prévoit l’inscription dans la loi d’une jurisprudence solide et l’affirmation d’une notion constitutionnelle : l’égalité devant le service public.
Pourtant, ce mercredi, les sénateurs de la commission éducation ont émis un avis défavorable sur ce texte, avant le vote définitif en séance le mercredi 9 décembre. Dans son communiqué de presse, la commission affirme être attachée à l’égalité entre les élèves, juge que le nombre de commune qui ne respectent pas le principe d’égalité est minime et ajoute qu’il ne s’agirait pas d’ajouter une charge supplémentaire aux communes.
Face à de tels arguments e »n qualité de président départemental de la FCPE 65 je m'interroge. Comment un nombre minime de communes pourrait engendrer une montée des dépenses nécessitant pour les sénateurs de s’opposer à ce texte ?
Je m’indigne que des élus de la République puissent s’opposer à un texte visant à garantir l’égalité entre les élèves, sur des principes uniquement comptables et gestionnaires, puisqu’il s’agit bien de cela.
Pour de nombreuses familles fragilisées socialement, la restauration scolaire est le seul repas équilibré quantitativement et qualitativement de la journée notamment au Nord de notre beau département. A l'heure de la refondation de l'école, la qualité de l'apprentissage ne peut être compromise par une absence de repas.
Dois-je vous rappeler que d’après l'UNICEF, en France un enfant sur cinq vit sous le seuil de pauvreté. J'appelle les sénateurs à reconsidérer les implications de ce texte dans le quotidien des familles avant le vote en séance prévu mercredi 9 décembre. La FCPE demande à tous ses militants d'interpeller leurs sénateurs au plus vite sur cette question cruciale.
Il s’agit d’un combat mené par la FCPE depuis de nombreuses années. Cette proposition de loi répond à une grande attente parmi les parents d’élèves, car enfin, ils n’auraient plus à se battre pour inscrire leur enfant à la cantine scolaire.
Paul DIDELOT président départemental de la FCPE des Hautes Pyrénées
Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui