Intervention de Michèle André

Réunion du 8 décembre 2015 à 14h30
Loi de finances pour 2016 — Vote sur l'ensemble

Photo de Michèle AndréMichèle André :

Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, la discussion budgétaire qui s’achève a montré que le budget reste un moment essentiel de la vie parlementaire, laquelle, comme je le rappelais lors de la discussion générale, prend tout son sens dans les périodes de turbulence de notre démocratie.

Le budget, c’est l’expression du bien commun, la matérialisation du vivre ensemble. À l’occasion de l’examen des articles et des crédits, c’est l’ensemble des préoccupations des acteurs économiques et sociaux, comme des territoires, qui remontent du terrain qu’il nous faut prendre en compte, pour tenter de les concilier.

Ce sont 235 sénateurs qui ont pris une part active aux débats que nous avons conduits dans un contexte si particulier : nous les avons interrompus pour examiner le projet de loi relatif à l’état d’urgence et nous avons aussi accueilli dimanche dernier dans l’hémicycle des parlementaires venus du monde entier dans le cadre de l’Union interparlementaire.

Je remercie sincèrement l’ensemble des collègues qui ont pris part à cette discussion et qui ont fait vivre les nouvelles règles du jeu que nous avions fixées, celles qui sont issues de la réforme du règlement et celles qui sont spécifiques à la discussion budgétaire, adoptées en conférence des présidents.

Nous n’en sommes pas encore à l’heure des bilans, mais l’expérience des deux dernières semaines – une expérience positive avec des discussions générales plus brèves et des débats thématiques – me conduit à penser qu’il ne faut pas nous interdire de faire évoluer encore les modalités d’organisation de la discussion budgétaire, afin de rendre nos débats plus vivants et d’enrichir la navette.

Nous avons adopté 291 amendements présentés par la commission des finances, mais aussi par le Gouvernement et nos collègues issus de tous les groupes.

Je veux remercier tout particulièrement le Gouvernement d’avoir joué le jeu de la navette et d’avoir présenté au Sénat, dans un temps très contraint, les amendements ayant pour objet de traduire les mesures annoncées par le Président de la République devant le Congrès le 16 novembre dernier.

À cet égard, permettez-moi de saluer de nouveau M. le secrétaire d'État chargé du budget, Christian Eckert, qui sait rendre nos discussions à la fois techniques et politiques vivantes, mais aussi approfondies, s’exprimant avec conviction, dans le respect de tous les points de vue.

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