Notre système politique traverse une crise durable. Comment pourrait-il d’ailleurs en être autrement ?
Quelles mesures ont été prises alors que notre PIB est à la peine, que le CICE n’entraîne pas de redressement sensible de la production industrielle, que le pouvoir d’achat est en berne, que l’immobilier, qui semblait se redresser, subit de nouveau un coup de frein, que l’activité du secteur automobile, même si ce dernier connaît une petite reprise, reste inférieure à celle d’avant la crise, que la balance du commerce extérieur ne s’améliore pas malgré la baisse du prix du pétrole, que l’emploi est toujours en baisse ? Il n’y a pas de quoi pavoiser !