Les questions budgétaires n’en demeurent pas moins importantes, y compris pour pouvoir financer dans la durée les nouvelles mesures que la situation exige.
Dans ce contexte, je retiens, d’abord, le consensus dégagé au Sénat sur le pacte de sécurité proposé par le Président de la République. Les sénateurs ont unanimement voté en faveur d’une augmentation de 750 millions d’euros des crédits dédiés à la sécurité et à la justice ; ils ont confirmé l’arrêt des suppressions de postes dans l’armée jusqu’en 2019, ce dont se félicite le groupe socialiste et républicain.
Le budget proposé par le Gouvernement est utile, indispensable à la France, car il permet de faire face à des défis multiples et particulièrement complexes : contenir notre dette pour la stabiliser, par rapport au PIB, dès 2017 ; réduire nos dépenses publiques sans casser la croissance qui renaît ; préparer l’avenir en fixant des priorités claires en faveur de la jeunesse et de l’innovation.
J’évoquerai aussi la maîtrise de la dette : plus qu’une préconisation européenne, c’est une question de souveraineté nationale.