Vous avez raison de rappeler que, quelques heures après la conclusion de la COP 21, au succès de laquelle la recherche française a grandement contribué, tant en alertant depuis des années sur les risques du réchauffement climatique qu’en fournissant les premières solutions concrètes à celui-ci, Mme Najat Vallaud-Belkacem et moi-même avons remis hier à M. le Premier ministre la stratégie nationale de recherche prévue par la loi Fioraso du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche.
Cette stratégie répond à une double ambition : d’abord, permettre à la recherche française de relever tous les défis scientifiques, technologiques, environnementaux et sociétaux des années à venir ; ensuite, l’aider à conserver sa première place en Europe et son rang parmi les principales puissances mondiales en matière de recherche.
Vous savez mieux que quiconque que cette stratégie a été précédée d’une grande concertation. Elle a surtout permis de réaffirmer quelques priorités.
Premièrement, à côté de l’effort en faveur de la recherche appliquée, nous souhaitons que la recherche fondamentale, qui constitue le socle des compétences et des connaissances, représente au moins 50 % des investissements publics dans les cinq années qui viennent.