Intervention de Harlem Désir

Réunion du 15 décembre 2015 à 16h45
Débat préalable à la réunion du conseil européen des 17 et 18 décembre 2015 — Débat interactif et spontané

Harlem Désir :

Madame la sénatrice, la discussion avec le Royaume-Uni est un processus à vingt-huit. Les Britanniques discutent avec l’ensemble des autres pays de l’Union européenne. Il ne s’agit pas d’un ensemble de discussions bilatérales.

C’est le président Donald Tusk qui a répondu en notre nom au Premier ministre David Cameron. Ils ont convenu que, même si un échange était organisé lors du Conseil européen du mois de décembre, le débat conclusif aurait lieu lors du Conseil du mois de février.

Nos positions sont extrêmement claires. Nous les avons toujours énoncées ouvertement et publiquement, notamment lors des nombreuses rencontres entre le Président de la République et David Cameron, que ce soit lors du déplacement de ce dernier à Paris ou lors du voyage du Président de la République au Royaume-Uni.

Nous serons évidemment très attentifs à ce que le Royaume-Uni proposera. Nous souhaitons qu’il reste dans l’Union européenne. Nous pensons que c’est son intérêt, comme celui de l’Union européenne. Nous faisons face à des défis considérables – nous les avons évoqués –, qu’il s’agisse de la lutte contre le terrorisme ou de grandes crises internationales, comme celles du Proche-Orient et de la Libye. Nous devons renforcer l’économie européenne, la croissance, les investissements, bâtir ensemble une union de l’énergie, une Europe du numérique. Nous serons plus forts si nous abordons ces défis ensemble. Encore une fois, le Royaume-Uni doit évidemment rester !

Nous estimons aussi qu’il faut répondre aux préoccupations britanniques de manière pragmatique – c’est une notion chère au cœur de nos voisins d’outre-Manche – et à traités constants. Ne nous lançons pas dans une réforme institutionnelle longue et incertaine.

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