Monsieur le président, monsieur le secrétaire d'État, mes chers collègues, dans la foulée de l’examen du projet de loi de finances pour 2016 en nouvelle lecture, nous examinons, aussi en nouvelle lecture, le projet de loi de finances rectificative pour 2015.
Dans les deux cas, les commissions mixtes paritaires n’ont pas pu s’accorder sur l’adoption d’un texte commun, ce que nous regrettons, même si c’était prévisible. En effet, nous estimons que les parlementaires gagneraient en crédit s’ils faisaient davantage preuve de consensus, car nos concitoyens sont las des clivages partisans qui bloquent l’esprit de réforme.
Force est de reconnaître aussi le manque de temps imparti à l’examen de ce texte, qui comporte pourtant des dispositions particulièrement importantes et nombreuses cette année, et qui est à peine moins volumineux que le projet de loi de finances pour 2016, dont l’examen a, quant à lui, duré deux semaines.
Une seule longue journée a été consacrée à l’examen de ce collectif budgétaire en première lecture, avec près de 400 amendements, le marathon s’achevant par un sprint final à trois heures du matin !