Le verre est plutôt à moitié plein qu'à moitié vide ! La COP21 marque la défaite absolue des climato-sceptiques qui jusqu'alors avaient beaucoup pesé sur les débats. La communauté internationale a adressé un message fort en fixant un objectif de 1,5°C, estimant que les 2°C seraient peut-être insupportables. Nous entrons dans le seul débat qui vaille : comment lutter contre le réchauffement climatique ?
Les contributions volontaires ont marqué une véritable avancée car on ne pouvait traiter de la même manière le Mali, la Chine et les États-Unis. Même le Venezuela a présenté sa contribution. Mais ces contributions nous mettent sur un scénario de 3°, ce qui n'est pas acceptable. Le Président de la République a fixé la première évaluation en 2018, lors du débat entre les parties. En 2020, les contributions ne seront pas celles qui sont sur la table aujourd'hui : elles auront été réévaluées. De nouveaux rendez-vous auront lieu en 2023, puis en 2025. Les réévaluations seront donc permanentes.
Les acteurs non-étatiques devront travailler avec les parties : deux « champions », la France et le Maroc, organiseront le dialogue avec les acteurs non-étatiques, comme les villes, les entreprises ou les ONG. L'ONU va analyser toutes les expériences pour distinguer les meilleures. La France et le Maroc se sont engagés à renforcer l'agenda des solutions avec le plan d'action Lima-Paris. Le Pérou, le Maroc et la France prendront des initiatives dès la fin janvier pour mieux structurer le dialogue entre les États et les acteurs non-étatiques. Le principal sommet mondial des acteurs non-étatiques se tiendra à Nantes du 26 au 28 septembre 2016 : vous y êtes bien sûr cordialement invités.