Chaque amendement est le prétexte à une réouverture du débat de fond. Évitons d'accuser la droite de détourner le texte en faveur des patrons, ou d'accuser le Gouvernement de vouloir améliorer les chiffres du chômage. Personne ne se trouve volontairement sans travail ! Ces personnes sont en état d'exclusion ; pour retrouver le marché du travail, elles ont besoin de passerelles autrefois offertes par l'économie sociale et solidaire et les entreprises d'insertion. Celles-ci rencontrent aujourd'hui des difficultés financières qui seront soulagées par ce dispositif expérimental.
Dans le secteur marchand, l'insertion des chômeurs de longue durée échoue parce que les patrons hésitent souvent à embaucher des personnes en difficulté socio-psychologique. Pour eux, des incitations financières seraient pertinentes.