Ce débat n'est effectivement pas nouveau, et je suis d'accord avec les représentants du monde agricole. Ceux-ci n'ont aucun intérêt à utiliser davantage de produits sanitaires. Dans cet hémicycle, c'est plutôt envers le monde industriel que nous faisons porter le doute. J'aurai juste trois questions.
Ma première question portera sur les propos tenus par les représentants de la MSA. Votre présentation a été assez claire sur les outils dont vous disposez, mais pas tellement sur les conclusions. Ainsi, je n'ai pas entendu de conclusion quant à la prévalence de certaines maladies dans le monde agricole.
Ma seconde question concerne l'Anses et le problème des néonicotinoïdes. Notre collègue Nicole Bonnefoy est intervenue sur le sujet. Nous avions deux désaccords dans l'hémicycle entre, d'une part, l'interdiction et, d'autre part, l'association du ministre en charge de l'environnement à la prise de décision. J'imagine que dans votre étude les pollinisateurs ne relevaient pas seulement de la réglementation du ministère de l'agriculture, puisqu'étaient mentionnés les pollinisateurs dits sauvages.
Enfin, ma troisième question a trait à la recherche d'alternatives. Aujourd'hui, quelles sont les alternatives à un coût acceptable ? Existe-t-il une initiative européenne en faveur d'une recherche européenne d'alternatives ?