Merci pour l'organisation de cette table-ronde et notamment à notre collègue Pierre Médevielle. Les avis qui ont été présentés ne se rejoignent pas. Chacun des acteurs semble poursuivre des objectifs différents, ou tout au moins dans un ordre de priorité différent, d'où la complexité à faire émerger une solution qui protège l'environnement et les individus. Je partage les avis selon lesquels il ne faut pas stigmatiser l'agriculture. Celle-ci utilise les moyens dont elle dispose. Comme nous en avons parlé lors de l'examen du projet de loi relatif à la biodiversité, c'est sans doute notre responsabilité de fixer une date butoir pour imposer la suppression de certaines utilisations et obliger les industries à trouver des solutions de remplacement. Le politique a un rôle à jouer. Dans le secteur de l'industrie, les bonnes pratiques sont louables mais quelle est la garantie ? Dans un tout autre domaine, on voit que les habitudes en matière de tri par exemple ont pris des années avant d'être mises en oeuvre.