J’y ai rencontré des maires désemparés, au bord du découragement.
La sécurité et le droit d’aller et de venir ne sont plus respectés et, plus grave, des risques de comportements d’autodéfense deviennent aussi évidents que dangereux.
Or une ministre indiquait récemment son hostilité au projet d’aéroport et à l’évacuation de la ZAD, la zone d’aménagement différé, avant que le ministre de l’économie ne réaffirme, lui, que le projet devait se faire, à la suite de ce qu’avaient déjà indiqué le Premier ministre et, lors d’un entretien à l’Élysée, le Président de la République.
Monsieur le Premier ministre, qu’en est-il ? Quand, sur ce dossier, la force du droit l’emportera-t-elle ? Quand les travaux commenceront-ils ? Quand cette zone de non-droit sera-t-elle évacuée, pour que soient enfin respectées la sécurité, la liberté et notre vie démocratique ?