L’intérêt de ce débat est évident. Si, dans une assemblée comme la nôtre, nous n’étions pas capables de poser de tels problèmes, ce serait grave ! Le « politiquement correct » fait beaucoup de mal à la classe politique : il faut savoir dire les choses. Je n’ai guère d’illusions sur l’issue du vote final, mais je crois bon d’émettre certains messages, d’abord sur le communautarisme. Je constate que cette question, prégnante, a été évoquée avec force sur de nombreuses travées. Il s’agit d’un véritable problème de fond, que nous devrons bien finir par traiter !
Je ne voudrais pas être désagréable envers mon ami Yves Détraigne, mais, quand on a soi-même été rapporteur de tant de textes inutiles, il est malvenu de parler de loi inutile à propos d’un texte qui soulève des problèmes importants, et qu’il faudra bien résoudre !
Comme cela a été très bien dit par Roger Karoutchi et d’autres collègues, il est trop facile de se réfugier dans l’inaction, au motif qu’il ne faut pas allumer le feu. C’est d’ailleurs exactement la politique que nous a décrite M. le ministre : surtout, ne touchons pas aux sujets qui pourraient susciter des vagues médiatiques !