Intervention de Jacques Mézard

Réunion du 9 février 2016 à 9h30
Questions orales — Desserte ferroviaire d'aurillac à brive

Photo de Jacques MézardJacques Mézard :

Vous nous avez déjà solutionné le problème de la ligne aérienne qui dessert Aurillac, et je m’adresse à vous ce matin au sujet d’autres difficultés importantes.

Depuis Aurillac, une ligne ferroviaire nous permet de rejoindre Brive et, de Brive, Limoges, donc Paris - c’est d’ailleurs la ligne la plus fréquentée pour rejoindre la capitale.

Depuis de nombreux mois – pour ne pas dire depuis ces dernières années ! –, la desserte Aurillac- Brive fait l’objet de dysfonctionnements de plus en plus préoccupants.

J’ai posé cette question orale parce que nous subissions des suspensions de dessertes ferroviaires. Le motif avancé par la SNCF – j’ai en la preuve écrite – était et est toujours inacceptable. L’argument avancé est qu’un déraillement a eu lieu à Sainte-Pazanne, ce qui impose à la SNCF de prendre cinq mesures pour prévenir un risque de « déshuntage ». L’une de ces mesures impacte la circulation de certains trains et impose des restrictions de trafic.

La SNCF nous dit ne pas pouvoir envisager l’allégement de la desserte périurbaine de Clermont-Ferrand, très fréquentée. Elle prend donc les locomotives destinées à assurer le trajet entre Aurillac et Brive qui, de ce fait, ne peut plus être assuré !

Les travaux du plan « rail » sur la ligne Aurillac-Clermont-Ferrand n’ont pas amélioré le temps de trajet et l’on nous a coupé la liaison avec Brive.

J’ai déposé cette question orale voilà trois mois environ, mais, aujourd’hui, les usagers sont toujours victimes de suspensions de desserte, et, constamment, de ralentissements - on roule à 50 kilomètres, à 70 kilomètres par heure –, ce qui se traduit par un allongement du temps de parcours de plus de vingt minutes lorsqu’il faut rejoindre Brive, et ce dans des conditions de desserte déplorables. Il faut en effet que vous sachiez, monsieur le secrétaire d'État – nous sommes là pour vous faire part des réalités du terrain –, que nos concitoyens venant de Paris se retrouvent parfois à la gare de Brive sans train, mais aussi sans bus, ce qui est difficilement supportable lorsqu’il est plus de vingt-deux heures…

Face à cette situation, monsieur le secrétaire d'État, quelles mesures entendez-vous prendre ? Après vous avoir entendu, je vous proposerai une solution, certes de nature financière, mais qui devrait au moins apporter une réponse à la question des ralentissements. Aujourd’hui, le département est rattaché à Lyon – voyez pourtant comme il est difficile de s’y rendre ! Il est plus que nécessaire de résoudre ce problème.

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