J’invite Mme la ministre à venir sur place, afin qu’elle se rende compte par elle-même de la situation.
Même si ce quartier a été construit à la fin des années soixante, il a été rénové une première fois dans les années quatre-vingt-dix, grâce à des prêts PALULOS, et il a été complètement requalifié au cours des dernières années par le bailleur I3F, pour un montant de travaux de 20 millions d’euros. C’est un quartier agréable, avec un bâti de grande qualité et des espaces extérieurs, où les habitants sont heureux de passer du temps et de se rencontrer.
L’ensemble est en très bon état, et non dégradé. Nous ne sommes pas dans un cas de renouvellement urbain sur un quartier en difficulté.
En outre, favoriser la mixité sociale, c’est peut-être aussi, et surtout, construire des logements sociaux dans des quartiers qui n’en disposent pas, avant d’envisager de démolir les logements sociaux existants ! À cet égard, je signale que la ville de Clamart en compte à peine 26 %.
Je prends donc note de la réponse de Mme la ministre, en particulier du fait que le préfet n’a pas encore donné son accord et que le dossier est toujours en voie d’instruction.
Mais j’insiste sur un point : ce n’est pas en détruisant massivement du logement social de bonne qualité que l’on répondra à la grave crise du logement en Île-de-France ! La zone est très tendue. Il y a un déficit de logements à loyer abordable. Il faut absolument maintenir ce type de logements lorsqu’ils sont en bon état. La priorité doit même être d’en construire beaucoup plus dans les quartiers où il y en a peu, plutôt que de détruire ceux qui existent.