Je partage entièrement votre point de vue. Les parlements ont un rôle d'autant plus grand à jouer quand tous les pays se sont engagés. Vérifier que tel ou tel objectif, formalisé dans un INDC, est atteint, voire améliorer cet engagement est à l'avantage de tous.
En raison de l'opposition de certains pays, deux domaines n'ont pas été couverts par la Conférence de Paris : le transport maritime et le transport aérien. Or ce sont d'importantes sources d'émission, en particulier le transport aérien qui est amené à se développer. L'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI) a cependant fait un pas avant-hier vers la limitation des émissions de gaz à effet de serre. En matière maritime, l'instance responsable est l'Organisation maritime internationale. Là aussi, même si ces deux domaines n'ont pas été inclus dans l'accord, les parlements peuvent apporter leur contribution en appui de nos représentations diplomatiques.