Il faut distinguer l'atténuation, la lutte contre l'augmentation des températures, de l'adaptation aux situations créées par le dérèglement climatique. Longtemps, on a privilégié l'atténuation, alors que l'adaptation est plus importante pour les pays pauvres : d'après l'OCDE, une faible part des 60 à 70 milliards d'aide déjà fléchés porte sur l'adaptation. C'est pourquoi il a été décidé à Paris que désormais, notamment dans le cadre du Fonds vert, les financements iraient davantage à l'adaptation qu'à l'atténuation. L'Agence française pour le développement (AFD), renforcée par son rapprochement avec la Caisse des dépôts et consignations, consacrera au moins 50 % de ses financements aux questions climatiques.