Aux derniers JO, on comptait 17 délégations avec des femmes voilées. C'est un combat qui se joue au niveau international.
À la différence du CIO, la FIFA a suivi un processus de décision et a réaffirmé à plusieurs reprises sa loi n°4 relative à l'équipement des joueurs, qui proscrit tout « slogan politique, religieux ou personnel ». Cependant, à cause de pressions du vice-président de la FIFA, le prince Ali de Jordanie, la FIFA a rassemblé un groupe de travail, d'où les Français sont encore une fois absents et, en juillet 2012, l'International Football Association Board (IFAB) a autorisé le port du hijab. Par la suite, cette décision a eu des conséquences sur l'admission du turban sikh. On voit bien que si on ne respecte pas la règle, les demandes d'exception se répandent. L'argument évoqué à l'IFAB était que le hijab serait un signe culturel et non religieux... De semblables évolutions, très regrettables, nous imposent d'être inattaquables au niveau national. Il s'agit de sport et non d'activité physique ! Le sport est quelque chose d'organisé, avec des règles à respecter. Il faut que les ministères des sports et de l'Education nationale se saisissent de ces sujets pour réaffirmer que le sport suppose le respect par tous d'une règle unique. Tant pis pour le compassionnel...